mardi 8 mars 2011

Rencontres feministes

Ce week end, j'ai deux expos super interessantes
a la maison folie de wazemmes.

Tout d'abord : Desordres.
Proposé par l'association Rencontres féministes,
cette exposition joue avec le regard et l'identité














Je me souviens d'une série de portraits qui m'avaient 
frappé : Il s'agissait d'une série commençant 
par un homme torse nu, l'air detendu, en plénitude;
Il est suivi par des portraits de femmes torse nu
elles aussi, voire meme totalement nues, 
mais respirant elles aussi la detente.

Comme quoi le regard du singe que nous sommes 
tous est tellement sujet a tabous et interpretations rapides, 
sortes de "clichés" tenaces !












C'est surtout le regard des gens, leurs réactions qui m'ont
interessés ! alors que le jeune homme n'initie aucune réaction
particuliere, ses voisines font soulever les sourcils, 
créent des regards de surprise,de gene, voire d'étonnement !












C'est que, un mec torse nu dans un parc, ça ne choque personne
On va se dire :" il a chaud, il fait bronzette, il se met a l'aise... ", 
pour une femme  je vous laisse imaginer...

Enfin, bref ! un regard interessant sur les genres et comment
ils sont peçus et parfois mal interprétés


2 commentaires:

Chaminou a dit…

"C'est que, un mec torse nu dans un parc, ça ne choque personne
On va se dire :" il a chaud, il fait bronzette, il se met a l'aise... ",
pour une femme je vous laisse imaginer..."

> C'est vrai que le corps des femmes est tellement sexualisé... et en même temps on tend à leur fait ôter certains attributs qui prouvent leur maturité sexuelle (poils), et ce de plus en plus (nymphoplastie & co), non ?

Sinon j'ai raté ça, je n'étais pas sur Lille à ce moment là... Dommage !

Chaminou a dit…

Et pour en revenir à cette histoire de bronzette, il semble qu'il est encore à l'heure actuelle impensable qu'une femme prenne du temps pour ELLE. Réellement. Sans penser / avoir le souci de plaire (youhou, mon mec me préférera toute bronzée) ou de servir à quiconque. C'est l'effet que ça me fait quand je me balade seule pour mon propre plaisir, en tout cas.