vendredi 9 janvier 2009

DES LIVRES#8


LE DON D'ASHER LEV - CHAÏM POTOK
suite et fin de "je m'appelle Asher Lev"
L'histoire à la plume d'un homme
qui s'exprime au fusain

Je me suis autant régalé qu'avec le premier opus !
dont la critique est ici .
S'étant éxilé a Paris depuis 20 ans,
Asher Lev a accompli son destin et est devenu
un grand peintre, coté et estimé ! Il a fondé
une famille en épousant la frêle Rocheleh
qui lui a donné deux beaux enfants nommés
Devorah et Avrumel ! Tout va pour le mieux
quand il reçoit le faire part de décés
de son Oncle bien-aimé, Yitzchock, celui qui le
premier, lui a acheté ses dessins,
De retour a Brooklin, pour la semaine de deuil rituel
et malgré le soutien du Rebbe,
Asher se heurte a l'hostilité de ses cousins
et d'une partie de la communauté
qui lui reprochent de n'etre qu'un faux juif.
Ayant l'impression de perdre son libre-arbitre,
un choix lourd de consequences se présente a lui.
et surtout pour son jeune fils, Avrumel !
Ces deux livres sont magnifiques, et j'ai beaucoup aimé
la manière dont on y depeint l'intolérance religieuse
qui s'exprime souvent par des remarques mesquines
bien plus blessantes que des bombes.
Asher est Juif jusqu'au bout des ongles,
mais certains estimment qu'il n'est qu'un traitre,
un ennemi et ne font aucun effort pour comprendre
son art, surtout depuis qu'il a peint des crucifixions !
une oeuvre sur la douleur du choix d'un artiste
reconnu mais incompris par ceux qu'il aime.
J'ai adoré les nombreuses descriptions de techniques
et de sensations du dessin "
un livre a lire absolument !

Extraits
P 191 (...) "Je suis né Hassid Ladovérien," dis-je,
"j'ai étudié Hassidus de Ladov. A Nice, qui est la ville de
France près de l'endroit où je vis avec ma famille,
je prie dans une synagogue ladovérienne pour les
fetes et quelquefois pour le Shabbat.
La synagogue est loin de chez nous, nous ne pouvons pas
y aller à pied. Je suis un fidèle du Rebbe.
Je crois en l'avenir des Hassidim ladovériens."

La fille répliqua avant meme que
je puisse désigner quelqu'un d'autre : "Mon pere
à dit que vous faites des chôses interdites par la
Torah. Vous faites des choses qui sont mauvaises,
comme celles dont Rocheleh nous a parlé hier."

La classe fut animée de mouvements,
de murmures et d'un malaise presque palpable.
Il y eut un hochement de tete général.
Rocheleh lança à sa camarade un regard mécontent.
Miss Sullivan se tenait très droite, la tete légèrement
relevée, dans ce que j'interprétais comme un geste de
défit. L'homme à barbe grise écrivait dans un carnet.

"La Torah dit que nous ne devons pas faire

d'image dans le but de les adorer " dis-je.
- Elle dit : "Tu ne feras pas pour toi meme
une image sculptée, ou toute ressemblance
de ce qui est dans les cieux et sur la Terre !"
La petite fille lisait la Citation sur un morceau de
papier posé sur la table. Elle s'était préparée.

" Nous pouvons les faire dans un autre but
que l'adoration," repetais-je.
"Est-ce que le texte ne continue pas ?
Ne dit-il pas : " Tu ne t'inclineras pas devant elles
et tu ne les servira pas ?"
Il y avait des images dans le premier temple,
le Temple du roi Salomon.

Il y avait des images dans les anciennes synagogues.
Il y a des images dans les livres de prère et les Pessahs Haggadahs."


- "Pas comme celles que vous faites ! "
s'écria une voie aigüe, quelque part au centre de la classe(...).

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dont les paroles me font penser au livre
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